Le 1 août 2017
Les récents événements qui se sont produits ces derniers jours sont l’occasion d’un petit rappel concernant le débroussaillage au jardin.
Les deux gros incendies, celui de Bormes-les-Mimosas et de La Croix-Valmer / Ramatuelle ont ravagé plus de 2 000 ha de maquis et de pinède, en plus de quelques bâtiments. L’extrême sécheresse et le vent d’ouest violent ont favorisé ces incendies. Une enquête est en cours pour savoir s’il s’agit d’accidents ou d’un actes malveillants.
L’entretien de la végétation
L’entretien de la végétation autour de sa propriété est un acte indispensable et obligatoire pour éviter de voir sa demeure partir en fumée. Surtout, si vous habitez en lisière de forêt ou de colline. Attention cependant, ce n’est absolument pas le moment de le faire. L’emploi de machines thermiques étant interdit lorsque nous sommes en risque d’incendie « sévère » ou « exceptionnel ». C’est le cas en ce moment. Si cela n’a pas déjà été fait, il vous faut attendre l’automne ou l’hiver pour entamer ces travaux.
Des gestes simples
Par débroussaillage, on entend une réduction de la végétation pour diminuer le volume des éventuels combustibles. Vous trouverez sur ce site Internet, différentes recommandations pour effectuer cette tâche en conformité avec la réglementation.
Il ne s’agit pas, bien évidemment, de faire table rase de son jardin et de supprimer l’ensemble des végétaux. Il s’agit plutôt de nettoyer et d’enlever les combustibles inutiles. Ceux-ci pourraient favoriser la propagation du feu. Il s’agit soit des liaisons horizontales, soit des liaisons verticales (par exemple la liaison entre les cimes des massifs ou du maquis bas et les premières branches de la strate arborescente).
Les vieux arbres doivent être nettoyés au minimum et leurs houppiers respectifs ne doivent pas se toucher, mais être séparés par 3 à 4 mètres de distance. Les massifs seront bien délimités et l’herbe, désormais bien sèche et très inflammable, coupée et évacuée. Les distances ou profondeurs à débroussailler sont de 50 mètres autour de toute habitation et de 10 mètres de part et d’autre des chemins privés. Ces distances sont à respecter même si cela vous entraîne à l’extérieur de votre propriété. En zone urbaine, c’est l’ensemble de la parcelle qui doit être débroussaillée.
Une faune et une flore à préserver
En espérant que d’ici la fin de l’été, nous n’ayons pas encore à voir des centaines d’hectares partir en fumée. Car même si la végétation méditerranéenne est « habituée » au passage du feu, lorsque ces passages sont espacés de moins de deux décennies, la perte animale, végétale et patrimoniale n’en reste pas moins considérable.
Les jardiniers du Domaine du Rayol