Dans le jardin de Californie, on retrouve un paysage de maquis californien, que l’on nomme plus communément le Chaparral. Ce paysage est une formation végétale soumise à une aridité importante et aux incendies. Le Chaparral est peuplé d’arbustes, tels que des Heteromeles, des Leucophyllum, des Prunus illicifolia, des céanothes. On y retrouve également des arbres xérophylles (adaptés à la sécheresse) tels que le pin de Coulter ou le cyprès de Monterey.
Une flore sensiblement identique à celle du pourtour méditerranéen
De nombreux vicariants, c’est-à-dire des plantes qui ressemblent énormément aux plantes indigènes du maquis méditerranéen, composent aussi ce paysage.
En effet, la flore du jardin de Californie possède beaucoup d’affinités avec celle du pourtour méditerranéen. Ces deux dernières sont les descendantes d’une flore commune à l’Amérique et à l’Eurasie. Elle date d’avant la séparation des plaques américaine et européenne, il y a quelques 60 millions d’années.
Un paysage composé de formations diversifiées
Au fur et à mesure que la pluviométrie se réduit, on trouve d’autres formations végétales, plus sèches, plus désertiques : le désert du Mohave et le désert de Sonora. Ici dominent les Hesperaloe, les yuccas, les cactées, cactus cierges et opuntias, et les ocotillos.
Enfin, dans les canyons du désert surgissent de beaux palmiers : les palmeraies de washingtonias.
Lors des pluies printanières, avant la grande sécheresse estivale, s’étendent des prairies où fleurissent les eschscholtzias, les lupins, qui se renouvellent chaque année par graines.
Trois plantes dominent ce jardin de Californie au Domaine du Rayol : Leucophyllum frutescens, Hesperaloe parviflora et Romneya coulteri.