Le Jardin de Nouvelle-Zélande Le Jardin de Nouvelle-Zélande

Jardin de Nouvelle-Zélande

Jardin de Nouvelle-Zélande

Au cœur du vallon du Domaine du Rayol qui mène à la Maison de la Plage, s’écoule un ruisseau temporaire. Dans ce vallon encaissé, s’invitent des paysages de Nouvelle-Zélande, le pays des maoris.


Les forêts subtropicales humides

Le creux du vallon évoque les forêts subtropicales humides et luxuriantes de l’Ile Nord de la Nouvelle-Zélande. On découvre les fougères arborescentes, les fougères ponga Cyathea au tronc fin, les fougères wheki Dicksonia au gros tronc. L’atmosphère semble figée en des temps géologiques reculés, quand les dinosaures du Jurassique couraient dans des futaies de fougères. Un peu plus loin, un beau bosquet de gros palmiers nikau Rhopalostylis sapida s’impose. Certains déjà fleurissent, avec à leur pied, les harakeke Phormium tenax aux inflorescences étranges. Sur les flancs du vallon, deux kauris Agathis australis ont commencé leur longue vie. Ils sont issus de la germination de graines venant du plus vieux kauri de Nouvelle-Zélande nommé Tāne Mahuta. Situé dans la forêt de Waipoua, il est âgé d’environ 2 500 ans.


Prairie de stipa

Puis, une prairie de graminées en touffes – tussock grassland – caractérise les zones plus arides de l’est de la Nouvelle-Zélande, avec peu de précipitations et balayées par les vents de foehn. Ces prairies en touffes sont composées localement de plusieurs espèces de graminées (genres Chionochloa et Poa) et de Carex. Le paysage a été ici élaboré avec une autre espèce, le Stipa tenuifolia. Le résultat est bluffant. Cette prairie est entourée du manuka Leptospermum scoparium à la floraison carmine massive, des kowhai Sophora microphylla, des massifs de koromuko Hebe sp, dominés par les troncs torturés des tikouka Cordyline australis. Au-dessus règne un gros pohutukawa Metrosideros excelsa, magnifique pendant sa floraison pourpre au début de l’été.

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